MÉMOIRE

samedi 13 novembre 2021

 

 

                               Pour les échantillons réalisés à partir de l’air ambiant

 

On compte le nombre de colonies ayant poussé sur les géloses. Le niveau de contamination est défini comme étant le nombre UFC / boite de Pétri (UFC : Unité Formant Colonie).

                               Pour les échantillons réalisés à partir des surfaces

 

Le nombre de colonies dénombrées (UFC / 0.1ml) doit être reporté en nombre d’UFC /

Cm2.

 

La surface écouvillonnée est de 20 Cm2. 0.1 ml du tube de départ contenant 10 ml correspond donc à 0.2 Cm2. Il faut multiplier par 5 le nombre de colonies comptées sur l’entièreté de la gélose pour obtenir le nombre d’UFC / Cm2. (Ensemencement sans dilution).

Le niveau de contamination sera défini comme étant le logarithme décimal de (1 + la moyenne des UFC / Cm2).

NB : Le logarithme décimal permet d’avoir des présentations plus lisibles.


 

Discussion des résultats

 

I.  Résultat de l’enquête

 

Toutes les enquêtes   faites  par  Agabou  (2006) sur  la  conception du couvoir    ont montré que le couvoir est conçu comme le montre la figure 12.


 

Figure 12 : Conception du couvoir (Agabou., 2006).

 

S. Inc : Salle d’incubation ; Inc : Incubateur ; S. Ecl : Salle d’eclision ; Ecl : Eclosoir C. Tran : Couloir de transfert ; D : Douche ; L : Lavabo ; T : Toilettes ; P : Puit Mag :

Magasin ; Péd : Pédiluve ; A. Sta : Aire de stationnement ; Lo : Loge ;

 

B : Bureau ;      : Fenêtres ;     : Ventilateur


Au terme de l’étude effectuer par Agabou (2006) plusieurs points concernant les mesures de sécurité sanitaire relatives à la structure (implantation, agencement, circulation, ventilation, matériaux de construction), à la gestion des couvoirs et aux procédures de nettoyage et de désinfection, sont relevés :

               Structure de couvoir

 

                          Implantation

 

Le couvoir se trouve à proximité d’habitations et d’un axe routier d’une importante circulation de véhicules transportant des animaux y compris des volailles et des produits animaux.

*     Les abords non dégagés, (présence d’arbres et d’herbes à proximité) favorisent la rétention des poussières contaminantes et servent de refuges pour les insectes et de facteurs d’attraction des oiseaux vecteurs de germes.

               Agencement

 

Malgré que le couvoir soit divisé en trois parties, une réservée à l’incubation, une deuxième au transfert et une dernière à l’éclosion ; quelques erreurs sont relevées surtout l’entrée aux salles d’incubation et d’éclosion se faisant après empreinte du couloir de transfert servant aussi à recevoir les œufs à couver, à expédier les poussins éclos et à éliminer les déchets de l’éclosoir. Ainsi les risques de contamination en retours (de la salle d’éclosions vers la salle d’incubation) et de contamination croisée des œufs, des poussins, du matériel et du personnel se trouvent augmentés d’une manière très significative.

I.1.3 La circulation

 

En général, les erreurs de conception et d’agencement se répercutent négativement sur la circulation du personnel, du matériel, des œufs à couver, des poussins et de l’air.

Selon Delquigny et all (2011), la circulation des œufs dans le couvoir se fait dans un sens établi et unique allant de la zone propre à la zone sale, sans possibilité de retour en arrière

Le couloir de transfert de couvoir servant de carrefour entre la salle d’incubation et celle d’éclosion, représente un point d’entrecroisement des œufs à couver, du matériel, des poussins et des déchets de l’éclosoir chargés en éléments contaminants.


               La ventilation

 

Les bouches d’aération de couvoir ne sont pas bien conçues ni bien disposées et permettent l’introduction d’air contaminé chargé de poussières. Cet air introduit ne fait l’objet d’aucune filtration et sa circulation n’est pas maîtrisée, malgré l’existence d’une ventilation dynamique. Ce qui entraîne une dissémination des germes introduits de l’extérieur et ceux provenant des éclosoirs, en effet et d’après le SNA (2003), lorsque la ventilation n’est pas contrôlée, les germes circulants dans l'air peuvent constituer une source très importante d'agents pathogènes pour le poussin et pour les travailleurs.

               Sol, Parois et plafonds

 

Les sols carrelés et les parois entièrement couvertes d’enduit lisse permettent un nettoyage et une désinfection aisés. Mais le fait, qu’ils ne soient pas raccordés entre eux par des arrondis, permet aux salissures d’y persister, représentant ainsi une source importante de germes.

Les éléments de la charpente de la toiture sont très difficiles à atteindre et ne subissant aucun nettoyage ni désinfection, sont des sources de germes assurant la pérennité des contaminants portés par les poussières et les particules de duvet.

Les jonctions non comblées des parois avec la toiture permettent l’introduction des oiseaux, des insectes, de rongeurs et parfois de reptiles vecteurs très redoutables de germes surtout salmonelles.

Les œufs à couver

 

Le fait qu’ils subissent une fumigation le jour de leur mise en incubateurs ne réduit pas le taux de leur contamination surtout interne, vu qu’ils ne subissent aucune désinfection au niveau des élevages de reproducteurs et vu les conditions de stockage et de transport via le couvoir en particulier si la température et hygrométrie ne sont pas respectées.

 

Maris et Ribouchon (1987) rapportent que selon Mc Nally., (1954) et Rizk et al., (1966) la corrélation est significative entre la pénétration des micro-organismes au travers la coquille, la température et l’humidité pendant la période de stockage.


Il est à signaler que la fumigation par le formol des œufs à couver est fortement déconseillée entre le 1er et le 4eme jour d’incubation (Goater, 1988), chose qui n’est pas respectée au niveau de ce couvoir.

Le personnel

 

Le non port des tenues de travail mises à la disposition du personnel augmente le risque de transmission d’agents pathogènes par le biais des vêtements et des chaussures.

Les véhicules

 

La désinfection effectuée par les propriétaires de couvoir sur les véhicules de transport des œufs à couver reste très insuffisante pour un bon contrôle des contaminations assurées par ces derniers qui ne subissent pas cette opération au niveau des élevages de reproducteurs. Cela peut entraîner la contamination des œufs à couver pendant cette phase.

Les véhicules de livraison des poussins appartenant dans la majorité des cas aux clients ne sont ni nettoyés ni désinfectés et en plus ils servent à effectuer d’autres services (transport de matériaux de construction, de volailles, d’œufs…), peuvent représenter un facteur de contamination des poussins transportés et d’introduction de germes dans les couvoirs.

L’absence de rotoluve à l’entrée du couvoir augmente le risque de contamination par les germes portés par les pneus et entraînés en suite par les chaussures du personnel à l’intérieur des salles.


II.  Résultats des analyses bactériologiques

 

Les résultats des analyses bactériologiques effectuées par Agabou (2006) sont rapportés dans la figure 13 ;


 

Figure 13 : Résultats des analyses bactériologiques (Agabou., 2006).


A : Variation de la contamination de l’air des différents compartiments du Couvoir exprimée en UFC / Boite de Pétri.

B : Variation de la contamination des surfaces des différents compartiments du Couvoir exprimée en Log UFC / Cm2.

C : Réduction du niveau de contamination des différentes surfaces du Couvoir (par type  de surface et type de germe) exprimée en Log UFC / Cm2.

D : Taux de réduction de la contamination des surfaces du Couvoir (par type de germe) exprimée en Log UFC / Cm2.

S. Inc : Salle d’incubation ; Inc1 : Incubateur 1 ; Inc2 : incubateur 2 ; Inc3 : incubateur 3;

S. Ecl Av ND : Salle d’éclosion avant nettoyage / désinfection ; S. Ecl Ap ND : Salle d’éclosion après nettoyage / désinfection ; Ecl Av ND : Eclosoir avant nettoyage / désinfection ; Ecl Ap ND : Eclosoir après nettoyage / désinfection ; Pl. Inc : Plateaux d’incubation ; Pl. Ecl Av ND : Plateaux d’éclosion avant nettoyage / désinfection ; Pl. Ecl Ap ND : Plateaux d’éclosion après nettoyage / désinfection ; S. Ecl : Salle d’éclosion ; Ecl : Eclosoir ; Pl. Ecl : Plateaux d’éclosion.

 

 

Ø  Les germes identifiés dans l’ambiance du couvoir

 

Salmonella typhimurium (Ag O : 4.5.12, Ag H : i) : isolée et identifiée à partir de l’air ambiant à l’intérieur de l’incubateur 3, l’incubateur 1, la salle d’incubation et la salle d’éclosion.

E. coli, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Pseudomonas aeruginosa Staphylococcus aureus.

 

Aucune salmonelle n’a été identifiée à partir des surfaces ni du duvet. En effet, les couvoirs doivent être exempts de Salmonelles mais selon Elgroud (2009) des transmissions horizontales entre poussins à l’éclosoirs peuvent se produire ; Dans une même salle où il plusieurs éclosoirs une salmonelle invasive telle que S. Enteritidis peut essaimer par l’intermédiaire des poussières en générale et du duvet, dans différents éclosoirs à partir d’un seul point de départ.


Les couvoirs dont les conditions hygiéniques sont défectueuses peuvent être des réservoirs pour certaines souches (Gradel et coll (2003) cités par Elgroud ( 2009).

 

Selon le même auteur, les œufs infectés, provenant de porteurs, perpétuent le cycle animal- animal, lors de l'éclosion, grâce aux coquilles, duvet et déjections, mais aussi par  la voie respiratoire en inhalant la poussière.

 

Les caisses de livraison en plastique, de plus en plus utilisées, augmentent le risque d'inter-contaminations quand elles sont mal désinfectées entre deux livraisons de poussins (Riggi 1999).

 

                 Gestion du couvoir et hygiénogramme

 

Le graphe A (figure 13) montre les résultats du contrôle bactériologique de l’ambiance de couvoir. En fonction de quelques paramètres et de leur gestion, les remarques suivantes peuvent être tirées :

*       Malgré la désinfection suivie par les accouveurs l’hygiénogramme reste pour l’exploitation non satisfaisant, et très mauvais.

De ces résultats, on constate qu’il n’y a pas de corrélation entre l’hygiénogramme et la séparation des deux secteurs propre et souillé. Cela est dû au non-respect du principe de la circulation en sens unique et au retour de l’air au moment de l’éclosion chargé en germes de la salle d’éclosion vers la salle d’incubation où les éléments de la charpente apparents représentent des sources assurant la pérennité de la contamination en servant de support aux poussières et particules de duvet chargées de germes. En plus l’air introduit dans le couvoir et les machines ne subit aucune filtration et est chargé de poussières provenant du voisinage (habitations, champ, axe routier).

On remarque que c’est l’incubateur 3 qui montre le niveau de contamination le plus haut vu qu’il soit proche de la salle d’éclosion source ultime du duvet et avec la mauvaise ventilation du bâtiment et son proximité du couloir où circulent librement les travailleurs suivi par l’incubateur 2 puis l’incubateur 1 (cf. Figure 13 (A)).

Le niveau de contamination de l’air de la salle d’incubation est proche de celui de la salle d’éclosion avant nettoyage / désinfection. Cette forte contamination est liée directement au retour de l’air chargé de germes issus de l’éclosoir à travers le couloir de


transfert, vers la salle d’incubation du fait de la non maîtrise de la circulation de l’air et du personnel.

Le niveau de contamination de l’air de la salle d’éclosion est le même que celui de l’éclosoir avant et après nettoyage / désinfection.

                 Contrôle bactériologique de l’air

 

Les identifications portant sur les germes contaminant l’air ambiant et par conséquence déposés sur les surfaces du matériel, des œufs en incubation et des poussins montrent que:

*    Le couvoir est contaminé par E. coli qui est un germe saprophyte ne pouvant pas être totalement éliminé. Ce germe est le plus associé aux infections du sac vitellin et aux omphalites (Cortes et all, 2004).

Plusieurs auteurs ont rapporté que la contamination des œufs fertiles au niveau des nids est la cause majeure des infections du sac vitellin.

Ainsi la présence de ce germe sur les coquilles des œufs en incubation (surtout s’ils ne subissent aucune désinfection) augmente le risque d’omphalites et essentiellement celui de mortalité en coquille. Selon Lecoanet (1992 b), 15 à 20 % de mortalité embryonnaires, 3 à 5 % de mortalité en coquille et 10 à 20 % de mortinatalité sont dus à la contamination des œufs à couver par ce germe.

*   Staphylococcus aureus

 

Est un germe ubiquiste très associé au cas d’omphalites et d’infection de la vésicule vitelline (Rachidi-Sidhoum et Brugere-Picoux, 1992) et du foie des poussins morts pendant la première semaine (White et all, 2003).

*   Pseudomonas aeruginosa

 

A été décrit comme étant un pathogène opportuniste capable d’envahir les œufs à couver et coloniser ainsi les embryons en entraînant leur mort et celle des poussins nouvellement éclos. Son pouvoir de colonisation des œufs à couver est relaté à sa capacité de dégradation des protéines du vitellus rendant le milieu favorable à la pullulation et l’installation des autres germes pathogènes (Cortes et all, 2004).


L’explosion des œufs à couver infectés par ce germe peut engendrer une infection par voie aérienne des poussins éclos (Rachidi-Sidhoum et Brugere-Picoux, 1992).

*   Proteus Spp

 

Est un germe qui a été isolé de cas de mortalité embryonnaire (Rachidi-Sidhoum et Brugere-Picoux, 1992).

*   Citrobacter diversus

 

N’a pas été rapporté dans la littérature comme étant pathogène pour les poussins.

 

*   Salmonella typhimurium

 

Les coquilles des œufs ont été décrites comme la principale source de Salmonelles se propageant au sein des couvoirs.

Dans une étude réalisée par Cox et all (1990), le taux d’isolement des Salmonelles était de 71% sur les fragments de coquilles, 80% des écouvillonnages des bandes transporteuses des poussins et 74% des plateaux de collecte du méconium des poussins nouvellement éclos. Alors que Limawongpranee et all ont trouvé un taux de contamination des fragments de coquilles de 25% (Les serotypes isolés étaient S. Typhimurium et S. Enteritidis) (Limawongpranee et all, 1999).

Une telle présence dans les œufs à couver peut se traduire à partir du 6e jour, mais surtout après le 15e jour d’incubation par des mortalités embryonnaires et des troubles de l’éclosion (Lecoanet, 1992).

Les poussins échappant à cette issue au niveau des couvoirs, peuvent mourir en élevage avec des pics de mortalité entre le 4e et le 5e jour et vers le 15e jour (Lecoanet, 1992, Chen et all, 2002).

Selon Friend et Franson (1999), ces bactéries peuvent persister pendant 4 à 5 ans dans le duvet au couvoir (le fait qu’on ne les a pas isolées ne confirme pas leur absence dans le duvet et sur les surfaces).

L’origine des salmonelles isolées de ce couvoir ne peut pas être précisée vu le grand nombre de points négatifs enregistrés dans leur conception et leur fonctionnement.


                   Contrôle bactériologique des surfaces (dénombrements bactériens) et protocole de nettoyage / désinfection

Le graphe B (figure 13) montre le niveau de contamination des différentes surfaces au sein du couvoir.

En absence de normes standardisées pour le contrôle de l’efficacité de la désinfection des surfaces au couvoir. Les résultats obtenus sont comparés à ceux cités dans la littérature et surtout ceux du système hollandais utilisant des lames gélosées (Goater, 1988) (Tout en transformant le nombre de germes dénombrés par lame ou par boite de pétri en nombre d’UFC / Cm2 en gardant à l’esprit que les prélèvements par écouvillonnage permettent une récupération de germes plus importante que ceux par gélose de contact).

Malgré les bonnes procédures de nettoyage / désinfection suivies par le accouveur  tel que utilisation de désinfectants homologués, le respect des doses, l'utilisation de matériel d’application adéquat et l’évaporation de formol, les résultats montrent que le niveau d’hygiène dans le couvoir est insuffisant. Les surfaces présentant un taux de contamination assez élevés, en particulier les parois des salles, des machines et surfaces des plateaux d’incubation et d’éclosion (attesté par le grand nombre de germes totaux et de staphylocoques et à un moindre degré les entérobactéries). Ces surfaces constituent des sources de contaminants pour les œufs en incubateurs et les poussins en éclosoirs.

Cette contamination est justifiée par le séchage de toutes ces surfaces dans des atmosphères fortement polluées.

Les parois de la salle d’éclosion, des éclosoirs et les plateaux d’éclosion présentent les niveaux de contamination les plus élevés (cf. Figure 13 (B)).

De tout ce qu’on vient de voir, une démarche hygiénique assez rigoureuse semble être impérative pour le contrôle des contaminations au niveau du couvoir. La construction de nouveaux locaux et l’achat de machines de grandes capacités et hautes technologie ne participe en rien si un bon protocole hygiénique n’est pas entrepris.

Cette maîtrise sanitaire se répercutera sur le taux de mortalité et les performances des poussins issus du couvoir.


 

 

 

Au terme de ce modeste et en fonction des données bibliographiques, en absence de travail expérimental et sur terrain, nous concluons que malgré toutes les précautions d’hygiène et prophylaxie prises pour toutes les activités d’élevage avicole la menace constante d’un ennemi est toujours présente : la maladie et l’infection.

-   La contamination du couvoir et en particulier de l’œuf à couver ce fait toujours par des vecteurs (principalement par le matériel et le personnel), en particulier si les normes d’implantation et d’aménagement ne sont pas respectées ainsi des normes d’hygiène.

IL doit être respecté :

 

Ø  Le choix de l’emplacement du couvoir

Ø  Le respect de l’agencement des différents compartiments du couvoir

Ø Marche en avant et non entrecroisement des circuits

    Principe de séparation du secteur propre et du secteur souillé

    Principe de l’ordre, du nettoyage et de la désinfection appropriés

    Principe du travail effectué par du personnel compétent

Ø Ces principes d’hygiène seront appliqués à l’œuf, au personnel, à la conception du couvoir, à l’utilisation du matériel, de l’eau, de l’air et pour des contrôles appropriés vérifieront leur bonne application.

La qualité sanitaire du couvoir et de son environnement est déterminante pour la chaine de production du poulet et toutes les mesures de désinfection visent à réduire la charge de la totalité des germes pathogènes très tôt dans le couvoir du fait de la grande difficulté à réaliser cela plus tard au niveau des élevages. Ceci reste toujours un des problèmes majeurs dans l'industrie aviaire. Pour être efficace, cette désinfection doit intéresser des microorganismes pathogènes car le couvoir est le point de départ de contamination des poussins sains à partir des poussins contaminés par une multitude de germes pathogènes, tels Salmonella et E.coli

Malgré les bonnes procédures de nettoyage et de désinfection suivies par les accouveurs, les résultats de cette étude montrent que le niveau d’hygiène dans le couvoir est insuffisant.


Il apparaît clairement dans la discussion des résultats, que la contamination microbienne de l’air et des surfaces est très variable dans ses aspects qualitatif et quantitatif.

Les mesures hygiéniques appliquées au niveau du couvoir étudié sont loin de permettre une maîtrise acceptable de cette contamination.

Enfin, Pour réduire l’impact des facteurs inhérents aux couvoirs, les experts recommandent les mesures d’atténuation suivantes :

·              Avoir un plan d’échantillonnage couplé à une analyse des tendances et un plan d’action;

·                  Avoir un programme d’assurance qualité (HACCP);

·                  La propreté des œufs et des équipements;

·              Des méthodes d’assainissement des œufs pendant l’éclosion comme la fumigation (formaldéhyde 37 % à taux constant);

·                  L’utilisation de nouveaux plateaux en carton ou des boîtes à poussins non réutilisés;

·              Au niveau de la conformité, le respect du contrôle des mesures et des exigences réglementaires, car leur non-suivi peut mener à un risque alimentaire jusqu’à 10 fois plus important.


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